Comment la flore passe-t-elle l’hiver ?
En hiver, « vivre en montagne, c’est s’adapter ou disparaître* ». Cette dualité est particulièrement vraie pour les végétaux. Et en matière de survie, la flore des montagnes s’apparente à une guerrière, « capable de souffrir sans mourir » comme aimait à le dire le botaniste Henri Gaussen. Observons de plus près les mille-et-une stratégies d’adaptation de la flore alpine !
Le froid, la neige, le vent, la pente : vous pensez avoir fait le tour des principaux défis que doit relever chaque hiver la flore d’altitude ? Vous oubliez là le sol rocailleux, un court ensoleillement sur l’ubac (versant exposé au nord), un yoyo thermique vertigineux sur l’adret (versant le plus ensoleillé), mais aussi des radiations solaires si intenses qu’elles en deviennent toxiques… Et bien sûr le risque d’être piétinée, broutée, cueillie, sans parler de l’impossibilité de se déplacer pour améliorer ses conditions de vie !
Face à cette avalanche d’obstacles, la vie végétale déploie des stratégies d’adaptation bluffantes. Pour cerner la belle créativité de la flore alpine lorsqu’elle passe en mode « survie », rendez-vous page 29 du 10ème numéro du magazine Hiking on the Moon :
© Lydie Perret, Designer Graphique Quechua
© Lydie Perret, Designer Graphique Quechua
© Anne-Sophie Blanchet, Designer Matériel Quechua
* Maxime devenue le titre du documentaire de Laurent Cistac (Aster), avec la contribution du Parc National des Écrins (www.ecrins-parcnational.fr), 2009